Ecole Saint Joseph  – Bcharré

Des mains des carmélites.

L’école Saint Joseph, est bâtie par les sœurs carmélites et les pères carmes en 1914. Ces sœurs  sont regrettées par les Becharriotes :

+ Pour le prestige d’être élèves des sœurs étrangères,

+ Pour le français et le latin impeccables, pour la broderie fine,

+ Et pour les processions religieuses fantastiques.

• Aux mains des sœurs maronites de la Sainte famille.

L’école passe aux mains des sœurs maronites de la Sainte famille en 1965.

Congrégation locale, fondée par le patriarche, Elias HOYEK visant : en premier, la sainteté de ses membres et en second, la réponse adaptée aux besoins spirituels et culturels urgents de la jeune libanaise montagnarde délaissée par ses parents au profit de son frère.

Ce saint patriarche croyait ferme la montagne libanaise, la famille maronite ne sauvegarderaient leur patrimoine spirituel et culturel que grâce à l’éducation multidimensionnelle de futures mères. Une mère étant la garante de l’unité de la famille et de la transmission solide de la foi chèrement payée et conservée, en Orient.

L’école présentait entre 1965 et 1991 une grande aide culturelle et même financière à la population, en majorité formée d’agriculteurs de pommes, de poire et de cerises, parce qu’elle était à moitié gratuite et subventionnée par l’état libanais.

Depuis l’année 1991-1992, elle est devenue officiellement, école complémentaire, mixte, payante. Ce qui a provoqué une opposition d’intérêts entre ceux de la population d’une part et ceux de la direction et du corps enseignant d’autre part. Une promotion de la qualité de l’enseignant accordée fut visée par la direction et le corps enseignant, d’autre part, les parents se sont contraints à plus de sacrifices pour le bien de leurs enfants et leur promotion sociale.

L’école Saint Joseph comprend 430 élèves catholiques, maronites. Le corps professoral comprend 32 membres dont le salaire dépasse de loin les possibilités de l’école et des parents.

C’est pour cela que le retour à l’école mi-payante fut une nécessité pour continuer la mission. Vu la crise sociale et économique qui envahit toute la région, l’école en a subi aussi des conséquences assez importantes. A partir de l’an 2011-2012.

Notre école bénéficie de l’emplacement dans une région montagnarde superbe, aux pieds des cèdres glorieux, au Nord-Est du Liban, à Bécharry, la ville heureuse du grand poète, philosophe et peintre Gibran Khalil Gibran auteur du livre mondial : «Le prophète» et des Moukadamins[1].

Elle livre à ses élèves un brevet officiel en fin du troisième cycle d’enseignement de base.

Ecole influente et renommée pour le niveau d’études qu’elle accorde, et le nombre d’effectifs considérable par rapport aux écoles de la région de Bécharré.

L’Eglise locale maronite, catholique, à l’exemple de ses sœurs orientales, a longtemps payé chère sa résidence dans un orient mouvementé. Son histoire est chargée de moments glorieux de persécution. Le peuple becharriote est marqué par le courage de vivre à la montagne, plus ou moins, loin des facilités et du confort de la civilisation moderne. Ce peuple est marqué par les souvenirs héroïques, glorieux et désolants des 350 martyres de la ville lors de la dernière guerre libanaise. De même il subit, à la limite avec abnégation, la répression par la force, de son élan vers une libération des traces du féodalisme, longtemps exercé par les castes sociales traditionnelles, avec ses retentissements politiques actuels sur la ville et surtout sur la jeunesse.

Ce peuple aspire et lutte pour les droits de l’homme à la liberté d’expression, de croyance et d’appartenance sociale, et paie cher son désir et son droit à l’indépendance réelle de son pays.

Le travail a commencé. Le personnel de l’école et l’administration ont coopéré à la réussite de cette intégration c’est ainsi que le nombre d’élèves a augmenté.

[1] Combattants maronites, historiques et héroïques, qui défendaient leur peuple lors des persécutions.