Quatre ans se sont à peine écoulés dans le dur labeur de fondation qu’une grande épreuve vient frapper la jeune Congrégation : le martyr de la Fondatrice. Cette épreuve survient la nuit du 22-23 août 1899 lorsqu’une jeune fille « malade », renvoyée pour inadaptation à la vie religieuse, vient la tuer à coups de couteau. Par une nuit chaude de pleine lune, connaissant les accès du petit couvent, elle se dirige vers la chambre de la Mère au rez-de-chaussée, y entre par une fenêtre ouverte, s’approche de son lit et la poignarde en plein cœur. Mère Rosalie ne tarde pas à rendre l’âme. Nombreux ont pensé que sa mort porterait un coup fatal à la jeune Congrégation, mais la Divine Providence veillait sur elle. Cette épreuve n’a fait que l’affermir en lui donnant une plus grande fécondité dans sa mission, selon la foi et l’exhortation du Fondateur lui-même.